CORRESPONDANCES & SOUVENIRS | Correspondances avec Alfred

La nuit précédente, je suis retombée sur une correspondance d’il y a quelques années. 

Une correspondance avec un “informateur” dirons-nous.

Un informateur de ma condition et de notre condition de semblables.
Entre autres conditions, bien moins semblables, cependant. 

Quand bien même aussi, et en effet, , nous avions et devons encore avoir aujourd’hui je suppose, je le sais tellement aussi pour certaines, tout en même temps, tant d’autres différences de conditions, de capacités aussi je pense, au-delà même de nos similitudes. 

Mais voilà, et précisément, une à quelques conditions de semblables nous a fait entrer en contact, il y a quelques années, et entretenir à certains moments donnés notamment une correspondance.
Quand il n’y avait pas aussi avec, et selon,  des rendez-vous, des points, des débriefs, et autres.
Le “autres” ne faisant aucunement allusion à des passes amantes, amants que nous n’avons jamais été, ni envisagés d’êtres, mais amis au moins, et au-delà et par les choses, proches et confidents que par ailleurs, nous avons souvent été, par les mots, les contrées de discussions et d’échanges, de débats, d’autres passes d’armes,  certaines expériences, dont dans des situations de tensions, de douleurs aussi, dont de certains chapitres passés. 

Car, et,  se surpasser, encaisser, et prendre sur soi, ne devoir rien dire, ou ne pas pouvoir vraiment dire, et devoir aussi continuellement évaluer la circonférence de ce que l’on peut ou non dire, dévoiler, envoyer au brasier aussi, entre autres, a et ont leurs limites. 

Sans compter vos propres principes, vos et d’autres de vos conditions.
Sans compter tant d’autres choses, et conditions. Et la douleur, psychique, mais parfois elle est telle, qu’elle vous rejoint physiquement, notamment lorsqu’elle s’exprime dans un certain brasier d’être et de conditions et circonstances, désarme, et vous pouvez aussi désarmer, dont vous désarmer, et pour autant toujours, avoir, savoir, respectivement, camper, encore des positions, entre autres.
Être différents encore, être autres encore, entre autres. 

Une correspondance, où, du léger et du moins léger s’y retrouvent.
Une correspondance, où j’ai relu, et re-découvert, des passages qui peuvent être drôles, faire sourire, plein de langage binaire aussi  en partie, composé alors en grande partie  de oui et de non, qui s’enchaînent, qui se dualisent, et puis parfois, et puis souvent, des passages plus longs, plus profonds, plus introspectifs, aussi plus universels.
Que cela soit finalement pour moi, au sujet de moi, ou pour autrui, ou d’autrui, je me suis dit, je m’en suis dit :  qu’indépendamment de certains affects, qu’indépendamment aussi, d’avoir ou non, les éléments de contexte, ils pouvaient, ont pu avoir  et sont toujours intéressants en quelques sortes, et surtout à divers égards, et pour différents registres d’émotions (du sourire, du rire au plus sérieux, ou plus profond, au plus difficilement pénétrable, parfois concevable) mais aussi au niveau de différentes réflexions : intéressants à redécouvrir, à découvrir, même en très grande parcimonie.  

Et puis par ailleurs, il me serait, et il m’est bien difficile de parler et/ou évoquer la complexité de cet “informateur”. Sa complexité, entre autres, à mon égard, ai-je de plus en plus trouver, avec le temps. 
Une complexité qui délaisse, une complexité, qui voudrait ou aurait voulu ou attendrait encore de vous, que vous vous surpassiez plus encore, encore, encore, encore. Que cela n’a pas encore été suffisant, voire du tout en réalité, de toute évidence, que cela ne l’est pas encore. Ne le sera peut-être tout simplement pas, pense-je, d’autant plus aussi, quand j’ai le droit d’en garder la pensée, à défaut de la partager ou de lui trouver refuge, appui, aide et confidence de confiance, de respect aussi, d’au-delà de certains carcans et formalités, de nos vies, nos trajectoires, nos conditions, nos interactions. Parfois, il est si sain, de parvenir à en faire fi et être, s’en remettre, s’émettre, et communiquer ainsi.
Bien évidemment, il est cependant et entre autres, bien des précautions et des verrous progressifs et mesurés, sur la trajectoire aussi pour peut-être s’y rendre et le permettre. 

Cet “informateur” …
Je l’appelais et je l’appelle encore parfois, dans ma tête, Alfred.
Et non, comme un M (référence James Bond), par exemple.
Un peu comme Alfred, dans les aventures et ce qu’il peut être et savoir (bien que pas tout, et encore bien bien moins aujourd’hui) dans le cercle intime de Batman.
Alfred … Non sans un petit sourire malicieux, car je ne suis pas tout à fait sûre qu'il apprécierait cette analogie. Qui moi, d’autant plus, me fait sourire et rire même.
Et/mais aussi, garder un certain dessus. 

Dessus cérébral, dessus directifs, dessus de convictions propres, de connaissances et sensibilités propres, éprouvées,  dessus de survie ou du moins tentatives.
Car nous ne sommes des “semblables” qu’en limites.
D’autant plus à mon sens.
Car parfois aussi, l’on vous informe, mais sans plus.
Et au final, vous auriez presque préféré ne pas être informé.
Si c’est pour être ou avoir été depuis autant livrée à vous même aussi. 

Car parfois aussi, c’est comme un “informateur” qui peut-être, a voulu, voulait,  et veut ou voudrait peut-êtte tant croire en vous, attendre de vous pour vous, tant croire de ce qu’il pense et/ou sait de supérieur et différent en vous, ou du moins est persuadé de, peut-être trop, peut-être sans plus assez tenir compte de l’humain et individu, pour autant qu’il en reste, qu’il en est toujours, et cependant et aussi,  de vous,  de vous aussi, déjà usé, éprouvé, épuisé, plus encore méfiant, désabusé, moins performant que vous, autre, certainement. Car aussi, même quand on est des semblables, être différent cependant, avec bien moins de bagages aussi, entre autres. 

Car parfois aussi, c’est comme un “informateur” qui peut-être, a voulu, voulait,  et veut ou voudrait peut-êtte tant croire en vous, attendre de vous pour vous, de ce qu’il pense et/ou sait d’autant supérieur, différent, fin, que ce qu’il sait lui et de lui,  tout ce qu’il pense de supérieur, hors norme en même temps chez vous, de vous, qu’il considère que vous lui avez démontré, même quand il ne s’agissait guère de vos intentions, simplement de vous, vos principes, vos manières de faire, d’être, vos méfiances redoutables aussi et parfois si insoupçonnées mais bien présentes et à l’action en effet, et certaines réponses oui aussi, que vous donniez, donnez à la vie, aux circonstances, au sexe opposé, le tout que vous tentez du moins.
Cela, avec ce que vous avez, avec ce qu’il vous reste parfois et en sachant, et en sachant encore, que vous aviez et  aurez, et avez toujours, par ailleurs, encore,  à vous re-construire, et/ou vous construire, rebondir, vous re-muer, parfois, un “parfois” d’euphémisme.

Ou bien comme s’il était attendu de vous, et de vous en total autonomie, que vous  pouvez encore vous surpasser, et/ou bien comme si vous n’aviez pas encore tout montrer ou plus encore démontré de votre potentiel, vos potentiels, comme s’ils étaient nécessairement tout de vous, comme s’ils pouvaient presque tout faire et réaliser, et comme si vous et “vos plus” d’individu, de personne, d’histoires plus encore, ne pouvaient que d’autant plus aider, être utilisés, comme si vous n’aviez pas d’excuses, pour ne pas réussir, pour ne pas constamment remonter et traverser, des chapitres, des épreuves, des missions, des mises en difficultés, des doutes bien humains mais aussi bien propres et tout autant constitutifs de votre personne, de votre sensibilité, au-delà de vos dites et considérées, forces, dont d’esprit, dont de connaissances internes, entre autres et autres, on ne dévoile pas non plus, tout l’arsenal. 

Pourtant, il y a bien des limites.
Des limites qui plus est différentes pour chacun.
Sans limite, sans fin, ce n’est pour moi, pas possible. 

En cela, aussi, je ne suis pas que “semblable” de cet “informateur” à des strates diverses au-dessus.
Et parfois, les grandes intelligences, entre autres, les grandes confidences aussi, entre autres, sûrement peut-être, nient, inconsciemment ou consciemment, ces réalités, ces angles morts, semble-t-il de leur considération, de leur confiance.
Dont de leur confiance (démesurée ?) en vous, pour vous. Non sans rigueur(s).
Mais, et qui aussi, pourtant, il est vrai, peuvent encore conserver, et/ou avoir eu et/ou su montrer, une certaine bienveillance. 

Il est étrange cependant et pour autant d’avoir ou, d’avoir eu plutôt un “informateur”, qui peut-être aussi, parfois, souvent, peut-être encore, je ne sais plus, et aussi et plus encore, je me suis entre autres lassée, épuisée et désolée et énervée de ne pas comprendre, de solliciter, sans retour, de façon imagée comme littérale.

Pour autant, et ainsi, et entre autres, j’ai été et je suis encore très capable, de sourire, voire rire entre autres, quand je repense à cet informateur, d’un temps du moins, d’il y a quelques années, cette connaissance, et à certaines choses, mais et aussi, à certaines correspondances, dont celles sur lesquelles je suis retombée, et que j’ai relu, davantage avec une position extérieure, dont par distance temporelle, en les retrouvant. 

Une correspondance, où, du léger et du moins léger s’y retrouvent.
Une correspondance, où j’ai relu, et re-découvert, des passages qui peuvent être drôles, faire sourire, plein de langage binaire aussi  en partie, composé alors en grande partie  de oui et de non, qui s’enchaînent, qui se dualisent, et puis parfois, et puis souvent, des passages plus longs, plus profonds, plus introspectifs, aussi plus universels.
Que cela soit finalement pour moi, au sujet de moi, ou pour autrui, ou d’autrui, je me suis dit, je m’en suis dit :  qu’indépendamment de certains affects, qu’indépendamment aussi, d’avoir ou non, les éléments de contexte, ils pouvaient, ont pu avoir  et sont toujours intéressants en quelques sortes, et surtout à divers égards, et pour différents registres d’émotions (du sourire, du rire au plus sérieux, ou plus profond, au plus difficilement pénétrable, parfois concevable) mais aussi au niveau de différentes réflexions : intéressants à redécouvrir, à découvrir, même en très grande parcimonie.  

Correspondances avec Alfred.

Amicalement Vôtre

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