LECTURE | “Sur le bout de la langue”, Olivier Sorin
Sur le bout de la langue…
Pas seulement écrivain, Olivier Sorin est un écrivain français contemporain.
« Sur le bout de la langue » (2021) est son troisième roman, publié, après : « Le nombril de Solveig » (2020) et « Les parallèles finissent toujours par se croiser » (2018).
Suite à ma lecture du « Le nombril de Solveig » (2020), quelques mois plus tôt, « Sur le bout de langue » a été ma deuxième lecture d'Olivier Sorin.
L'histoire est très touchante.
Surtout, plus l’on s'y aventure, plus l’on se rapproche aussi de la fin, de son dénouement.
De nombreuses émotions et dilemmes sont ressentis et retranscrits. Certains sujets du roman, faisant partie des éléments de l'histoire peuvent être considérés comme tabous. Pourtant, ils sont bels et bien réels et existants.
Concernant l'un de ces tabous, il est cependant vite dépassé d'une certaine manière, par la grande et sincère connivence, complicité et attachement entre les deux personnages principaux, qui d'ailleurs, souvent chacun de leur côté respectif, souffrent beaucoup, s'interrogent et errent beaucoup aussi. Avant, … une possible équation de vie éventuellement commune et plus épanouie.
Quoi qu'il en soit, j'ai été touchée par les personnages, en particulier par chacun des deux personnages principaux, un homme et une femme.
A la fois par leurs histoires respectives, leurs pensées, leurs dilemmes et leurs peurs respectives, mais aussi, par leur histoire commune, qui tente, tout au long du roman, de se frayer un chemin dans le chemin de la vie et des choix.
Pendant la majeure partie de mes sessions de lectures du roman, que j’ai partagé et que je partageais en partie via certaines de mes stories Instagram à ce moment-là, une musique m'accompagnait et m’a accompagnée, les personnages aussi ai-je également souvent eu l’impression et/ou bien le souhait, je ne saurais trop dire, mais je l’ai ressenti aussi : "Fly" de Ludovico Einaudi.
Pour tous ceux qui pourraient éventuellement lire ce livre, ce roman, je recommanderais également d'écouter cette musique en accompagnement. Cela m'a laissé un souvenir et une expérience particulière, et une immersion dans cette lecture et cette histoire, encore plus profonde et plus humaine.
Dans cette lecture et ce roman, que j'ai littéralement dévoré (une expérience nettement différente et plus longue pour le premier) et qui m'a littéralement dévoré, j'ai surligné beaucoup de passages.
Des passages nombreux et différents.
Mais ces nombreux et différents passages ayant tous en commun, je pense, qu'ils peuvent être extrapolés à partir de l'histoire racontée.
Ces passages, nombreux et différents, ayant tous en commun, je pense aussi : de nous inviter à nous interroger plus profondément, plus introspectivement sur ce qu'ils nous évoquent de la vie, de notre histoire de vie, de nos propres histoires de vie, de nos vécus ou de nos expériences finalement non vécues, ajournées, avortées, abandonnées, de nos sentiments, de nos doutes aussi, de nos interrogations.
Des passages, des mots et des phrases, qui ne peuvent pas laisser indifférents, qui ne peuvent manquer d'être relus et aussi bien, au moment même où ils sont lus, mais aussi après, puis repensés. C'est selon moi l'un des pouvoirs des mots et des pensées retranscrites.
Je ne peux partager ici tous ces passages, bien trop nombreux et longs pour certains, mais je peux au moins en partager quelques-uns et quelques extraits.
Ce roman est publié aux Editions des Lacs.
Bonne lecture si vous vous y aventurez également !